2009 Egon Müller Scharzhof Riesling
J’ai l’essayé : Ce sont exactement 33,8 kilomètres entre Wiltingen-sur-Sarre, le village d’Egon Müller avec son domaine « Scharzhof », et Apach, premier village français. Mais ce n’est pas seulement cette distance minuscule qui fait Egon Müller et ses vins le plus international des vignerons allemands. Hier j’ai trouvé un seul vin allemand dans la Grande Epicerie à Paris et – quel surpris – il s’agit de celui-ci, millésime 2008, 25,50 €. Bon, en Allemagne j’ai payé 16 € à peu près (par exemple chez Wein&Glas, Berlin ou chez FuB, Cologne et Düsseldorf), mais quand-même, au contraire de la plupart des grands vins allemands, il est abordable en France. C’est peut-être parce que le Scharzhofberg a atteint un statut des Grands Crus français et Egon Müller reste un ambassadeur du style comme autrefois : cristalline, léger, un peu sucré et élégant.
Ce vin constitue l’entrée dans le « monde scharzhofien » et tire seulement 10 pour cent d’alcool. C’est même le plus « alcoolique » de la gamme. Les vignobles utilisés pour cette cuvée sont le Wiltinger Braunfels, le Oberemmeler Rosenberg et les vignobles de Saarburg (bon, c’était plutôt pour les spécialistes). Alors, les notices de la dégustation: Le couleur est extrêmement pale, le nez assez ouvert avec des notes de citron, de pomme vert et beaucoup de mineralité. En bouche, c’est déjà accessible, jeune, frais, fruité, avec des notes de tilleul et de noix de coco. Il présent un équilibre époustouflant entre l’acidité et le sucre résiduel. Un vin léger, certes, mais du grand art. A boire comme apéro, avec des fromages doux de vache comme St-Nectaire ou avec un pâté de foie.
Matze’s conclusion : 17 points. Presque parfait pour un demi-sec léger. Dans ce millésime chaud en automne (chez nous) qui permettait de produire des vins fruités et riche en extrait, je préfère personnellement le milieu de la gamme d’un vigneron. Parce qu’il n’y a pas des petits vins chez Egon Müller, on prend celui-ci.